Nous nous retrouvons aujourd’hui avec Jean-Sébastien, coordinateur local à Abidjan, pour une petite interview qui n’est pas piquée des hannetons !
Bonjour Jean-Sébastien, comment ça va ?
Bonjour je vais bien et toi?
D’où viens-tu ?
Je viens de la Cote d’Ivoire donc ivoirien !!
Comment t’es-tu mis à la Musique, et qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?
Je suis arrivé à la musique grâce à mon père qui est aussi musicien et enseignant. Il faut dire qu’au début je n’étais pas forcement attiré par la musique, mais avec le temps et la pratique les données ont changé. En effet étant un enfant assez timide et retranché. La musique a su créer cette ouverture au monde, elle m’a permis de découvrir d’énormes potentiels que j’avais sans le savoir.
Je suis arrivé à la musique grâce à mon père qui est aussi musicien et enseignant. Il faut dire qu’au début je n’étais pas forcement attiré par la musique, mais avec le temps et la pratique les données ont changé. En effet étant un enfant assez timide et retranché. La musique a su créer cette ouverture au monde, elle m’a permis de découvrir d’énormes potentiels que j’avais sans le savoir.
Tu écoutes et joues quel(s) genre de musique ? Un ou plusieurs artistes à conseiller à l’équipe de MPT ?
A la base c’est la musique classique qui berçait mon audition, avec comme auteurs JS Bach, ou encore Beethoven, Lizst et Chopin. Après, au fil des années, le Jazz a conquis mon cœur avec des auteurs comme Miles Davis, Jamal, Richard Bona.
Je suis pianiste, donc je conseillerais bien sur Bach et Beethoven pour le classique et Herbie Hancock, Roberto Fonseca et Keith Jarett pour le Jazz !
Qu’est-ce que tu pourrais nous dire sur la musique à Abidjan ?
En Cote d’Ivoire en général vous verriez que depuis de nombreuses années la musique a toujours eu une place de choix. Et avec l’avènement des nouveaux genres musicaux ces dernières années elle c’est encore renforcée à tous les niveaux.
Le problème pour ma part c’est un manque d’organisation afin de rechercher la qualité et non la quantité. Pour moi, la musique est d’abord qualitative. Et pour améliorer ça, il y aurait quelques dispositions à prendre…
Comment as-tu découvert Musique pour Tous ?
Aahh « Musique pour tous » alors ce fut vraiment le fruit d’un grand hasard ! J’étais assistant stagiaire du Directeur Artistique chez Sony Music Cote d’Ivoire, où un jour monsieur José Da Sylva me présente Louise qui y était dans l’optique d’implanter l’association et il lui dit « Tiens, voici Jean Sébastien, il est musicien pianiste je pense qu’il pourrait faire ton affaire ». De manière succincte, elle me parle du projet et me laisse sa carte.
Après quelques temps (je ne m’en rappelle plus très bien) je lui ai envoyé un mail avec mon CV. Nous avons pris rendez-vous, puis nous avons échangé sur le projet qui m’a profondément intéressé parce qu’il est très noble. À la suite d’échanges avec elle et le reste de l’association, j’ai finalement décidé d’y adhérer ! C’est aussi simple que cela. il faut dire qu’au début je venais juste pour être animateur et puis bon… la suite en décidé autrement.
Qu’est-ce qui t’a plu dans le projet ?
Alors ce qui m’a plu avant tout c’est le slogan » la musique est un droit, pas un privilège ». Dans mon pays, la musique a permis à certains jeunes d’échapper à une vie de délinquance très avancée. Elle est arrivée aujourd’hui à sortir une minorité de la pauvreté, et elle est une source d’espoir pour les plus jeunes. Malheureusement ces jeunes n’ont pas forcement, je pense, de réels modèles de vie exemplaires…
Le problème réside dans le manque de mesures d’accompagnement afin aider ces enfants et ces jeunes à croire qu’une vie meilleure est possible, même si nous sommes pauvre ou défavorisé. Pour moi « Musique pour Tous » n’est pas une plateforme ou les enfants et les jeunes viendront seulement pour passer du bon temps, mais c’est un d’espoir et une orientation aux opportunités que la vie leurs réserve à travers la musique !
Qu’est-ce que tu as fait jusqu’ici dans l’association ?
D’abord, nous sommes en train de finaliser toutes les étapes légales de ce que nous avons commencé ici avec Louise. Mais en amont, j’ai commencé une communication importante et une sensibilisation dans mon entourage, majoritairement constitué de musiciens, de passionnés de musique, et de personnes désireuses d’aider d’une manière ou d’une autre. Nous avons aussi une équipe de formateurs et coordinateurs bénévoles qui est prête à commencer les cours dans les ateliers partenaires. D’autres démarches sont en cours.
Pour des raisons que les membres de l’association savent nous avançons petit à petit. Mais sachez qu’il y a de grandes initiatives qui sont entrain d’être ficelées !
Quels sont les projets à venir ?
Mon plus grand projet est d’organiser le festival international Musique pour Tous où tous les acteurs pourront se réunir sur une même scène pour communier. Mais avant, j’aimerais implanter et promouvoir les valeurs de l’association partout en Cote d’Ivoire et par la suite dans les pays frontaliers. En somme, j’aimerais créer un important réseau de brassage culturel !
Tu pourrais nous raconter un petite anecdote que tu as vécue depuis que tu fais parti du projet ?
Aaahhh ! Il n’y a pas vraiment grande chose à dire à ce sujet… Bon ok, juste une petite histoire.
Alors, une fois je voulais m’adresser à Arnault Martin et au lieu de l’appeler par son prénom qui est Arnault j’ai plutôt dis Martin pensant que c’était son prénom. Louise, à ce moment-là en Chine et donc normalement indisponible m’écrit alors et me dit : « Seb, le prénom de Arnault Martin est Arnault et non Martin ! ». Nous avons un peu rigolé et j’ai rectifié.
Juste pour dire à quel point nous avons déjà commencé à prendre du plaisir à collaborer !
Un petit mot à dire à tous ceux qui nous lisent ?
Mon mot de fin, je veux traduire mes remerciements à Musique Pour Tous pour toute la confiance qu’ils ont placée en moi !
J’aimerais aussi, à travers Musique Pour Tous, remercier toutes ces personnes qui soutiennent l’association et qui y mettent leur énergie et leurs moyens à contribution. Il n’y a pas plus satisfaisant que procurer du bonheur à autrui grâce à de simples actes de générosité, que la personne qu’elle soit connue ou non. Seul compte l’acte en soi.
Je termine pour dire que la musique ne doit en aucun cas être un privilège mais plutôt un droit universel et c’est ensemble que nous arriverons à faire de la musique un droit !
Merci.
Merci.
Si toi aussi, comme Jean-Seb, tu veux faire partie de l’aventure Musique pour Tous en mettant ta bonne humeur à contribution, rien de plus simple : Clique juste ici !